Première Lune

Journal des Mémoires. Ecrit Par et Pour Vyoline.



" La lune est pleine, étrangement basse, on pourrait croire qu'elle se jette dans l'eau épurée du port de Cap Tempête. Du fait de sa position, elle luisait que très faiblement et la ville aurait du être plongée dans l'obscurité si les lucioles n'émettaient pas une lumière aussi intense ... "

Des lucioles, des lucioles! Ahhhh pourquoi je ne m'en souviens jamais! Si demain je parle de ça à mon groupe touristique, j'aurais l'air de quoi? Je serais la risée de mes Pères de la Flamme d'Argent et ces pauvres gens ne voudront plus mettre pied dans cette merveilleuse cité! * Vyoline reste assisse sur le sable fin à réfléchir au mot le plus adaptés pour définir les lumières de la ville mais elle n'y parvient point et fini par s'endormir sur ce lit peu hostile "

Au soir suivant, je me rendis comme convenu au Homard croustillant, envieux, délicieux, capricieux peut être? non sans avoir subi railleries et embûches. Il faut dire aussi que je m'y était prise de l'après midi pour ne pas râter cet évènement! Ma première mission! Guider des voyageurs dans la cité et leur montrer les richesses dont elle regorgeait!

Je vis en premier Nedaar. Le voyant en armure, je compris que j'avais du faire erreur. * Pourtant son nom était bien stipulé dans le parchemin que lui avait remis ses Pères! Doucement, prenant l'air d'étudier une carte pour leurs futures missions, Vyoline sorti le dit parchemin: *

" Chère Vyoline,

Ce vendredi, tu devras te rendre à l'auberge du Homard Capricieux pour 20h30. Tu y rencontreras Nedaar, un jeune prêtre elfe, Fainix, un mage drow, Asaliath, un rôdeur drow, Skipue, un nain guerrier et finalement Ballerine, une roublarde humaine maniant le luth.
Vous devrez accomplir certains combats afin d'épurer la ville du mal qui la ronge. Nous, nous sommes trop occupés à chasser les démons sortis de leur plan récemment.
Bonne chance à toi, qu'ils veillent sur toi.

Père Beltanor"

Durant ma lecture, je ne m'étais pas rendue compte que les autres personnes, dont le parchemin évoquait, s'étaient réuni autour de moi, n'attendant que mon signal. * Bien, bien ... Ils n'ont pas l'air méchants ni effrayants ... Si Père Beltanor me les recommande ... *

Nous fîmes les présentations devant un tonnelet de bières et quelques laits chauds avant de partir explorer les sous bassements de la ville. ( Image en attendant mieux, je n'étais pas la mieux placée )



Fiers de représenter la ville n'ayant que notre courage et le quelques équipements glanés ici ou là, nous partîmes purger le mal. N'écoutant que notre bravoure et suivant la voix de la sagesse et de la prudence, mes nouveaux compagnons et moi-même parvenions sans trop de difficultés à irradier quelconque forme de vie malfaisante: vérifier les racontars d'un vieux soulard, sauver une apprentie adepte de Jorasco du joug de morts vivants, délivrer la fiancée d'un malheureux de l'oppression d'hobgobelins, ramener les outils de travail d'un artisan hors pair, réduire à mal un casino de jeux mal fréquenté, ...



Notre nom tentait comme une jolie mélodie aux oreilles de nos commanditaires et réputation comme récompenses ne se firent pas tarder.



Après tous ces efforts et exploits, nous prîmes un peu de repos sur la berge, profitant d'un peu d'accalmie pour déguster une merveilleuse soupe d'araignées concoctée par les soins de Fainix.



* Vyoline rangea sa plume et son encrier, attendit que celà sèche bien et ferma le livre avec son marque page.*

*je t'adore*

Journal des mémoires. Ecrit par et pour Vyoline.

Les ruelles mal pavées, l'écume des vagues qui vous chatouille les narines, les effluves des marins aguerris fêtant leur dernière pêche, les marchands de contrée exotique cherchant fortune et arrivant de nuit sur le port de Cap Tempête, ...

La tombée du jour était propice aux aventuriers dont les missions s'avéraient délicates. Si certains habitants découvraient se que recelaient leurs sous sols et égouts, la ville perdrait de son charme et sa réputation en pâlirait.

Le groupe dans lequel je portais la bonne parole de la Flamme s'était construit une bonne réputation. Mêlant efficacité et prudence, nous arrivions à satisfaire la moindre demande des habitants du port.



Mais cette soirée prenait une allure des plus déplaisantes: le Capitaine lui même requérait notre aide. Les main tenanciers des principaux égouts du Port ne répondaient plus à l'appel et le temps s'annonçait à l'orage. Nous devions y entrer pour voir ce qui s'y était tramé et porter secours s'ils étaient encore vivants avant une probable inondation.

Le garde de l'entrée nous laisse passer, nous conseillant de prêter attention aux bruits suspects. En effet, à peine quelques vannes de sécurité actionnées, des hordes de kobolds enragés nous sautaient dessus. Ce n'était point quelques animaux qui allaient nous rebuter.
Après inspection et nettoyage des couloirs, nous rencontrons le garde Tember. * Tember! Tremblant plutôt.* D'un geste maladroit, il indiqua une bouche d'aération et d'une voix apeurée, balbutia ces quelques mots " kobolds ... puissants shamans ... amis prisonniers ... morts marchant ... " * Vyoline laissa là le pauvre homme dont l'hysterie et la santé mentale n'était plus à contester, attendant ces compagnons devant le point indiqué *

L'odeur qui émanait de cette salle rendait nauséeux, les râles lointains des kobolds promettaient quelques batailles sanglantes et mouvementées. Secourir les prisonniers ? Un challenge peut être pas digne de nous ... Mais pouvions nous faire demi- tour à présent? Notre honneur était en jeu, on ne pouvait échouer et laisser à leur mauvais sort les malheureux gardes égarés.



La surprise était de taille, non seulement des kobolds peuplaient ces salles obscures mais certaines salles cachaient des puissants ogres, des loups affamés et des troglobytes répugnants. Mais au bout de longues heures de combats et de lutte acharnée, nous avions trouvé la cache des prisonniers et délivrés du joug de leurs oppresseurs.

leur retour à la surface fut couronné de succès et une grande fête fut faite. Le Capitaine, très satisfait de la tournure des évènements, nous remis un précieux parchemin à chacun: " Par la présente, je reconnais le courage dont a fait preuve Vyoline CoeurPur. A travers les différentes missions et le sauvetage de mes hommes, elle a su montrer sa loyauté vis à vis de Cap Tempête. Je lui accorde donc l'accès à toutes les entrées de la Grande Cité. " * Le parchemin se terminant par le cachet et la signature du Capitaine *

Hummm c'était donc ça ... Serais je capable de voir autant de monde? j'ai eu ouïr dire que de grands démons faisaient éruption dans la ville ! N'est pas trop dangereux pour moi, pour nous ?

* Sur ces quelques mots d'inquiétude, Vyoline ferma son livre, rangea sa plume et parti dans ses pensées, regardant une dernière fois ce port qui lui était si cher. *

Encorrrrre?

Journal des mémoires. Ecrit par et pour Vyoline.

Enfin, nous avons acquis assez d'expérience, de maturité et de confiance envers nos dirigeants que pour avoir accès à la Grande Cité.
Ce que nous avons vécu sur le Port n'était que prémisses aux tumultes de la Ville.

Une puissante magie noire avait réussi à percer une faille ouvrant ainsi un portail aux démons et autres créatures mal faisandées * mais non Vyoline! un autre mot ... tu le sais en plus * malfaisantes ? ahhh oui! Ce mot là parfait! malfaisantes.
Le ciel n'avait jamais été aussi sombre et tumultueux.



Ma maison était sur tous les fronts, chacun apportant son aide et son soutien comme il le pouvait. Le travail ne manquait point: combats, secours, reconstruction.
Pour ma part, c'était l' épuration et l'éradication du mal dans les égoûts. Des invasions intempestives ne cessaient de se répéter ici et là. Ce soir, quand les habitants dormiront, ils ne se douteront pas que nous serons là pour leur éviter pillage et sacage.

Ce soir, notre ordre de mission était dans les dédales du chant du cor. * Etrange nom pour des égouts. Peut être une taverne tenue par des gens de la maison de Nedaar? Il n'arrête pas de crier " Pour le cor ! " à tout bout de champ ... Il serait sans doute mal placé de lui demander ... surtout si sa maison est souillée par des forces maléfiques ... *

L'air était lourd, une épaisse nappe de brouillard troublait notre vue. L'endroit était entretenu. Ballerine, par son ouïe fine, entendit quelques faibles mots d'une conversation koboldienne. Indication précieuse sur leur cache. Skipue n'eut aucun mot à leur arracher le mot de passe de leur antre.



Odeur rance, nauséabond, signes précurseurs des ennemis qui nous guettaient: kobolds, vermines, troglobytes, hobgobelins et puissants shamans. Mais ces ennemis ne nous effrayaient plus.
Nos mains ne tremblaient plus, nos lames chantaient sous nos coups, les pièges posés ici et là n'étaient que banalités pour les mains habiles de notre Ballerine, gestes machinaux dont notre survie dépendait. Les couloirs se suivaient, se ressemblaient jusqu'à ce trou béant, un cratère ou pestilence surgissait.



Une étrange végétation avait pris forme dans ces couloirs grossièrement taillés. De gigantesques champignons luminescents - à première vue inoffensif - prédominaient. Tout de fois, notre profane Fainix semblait se méfier de cette flore locale. De nature déjà vigileante, ici son comportement prenait plus d'ampleur. Il était temps de supprimer la source de son mal.






* suite plus tard <- trop bu hier soir, j'ai la migraiiiiiiiiiiiiiiiiiine ^^ *

Echelles infernales, passages secrets, notre progression nous enfonçait plus loin dans les entrailles de ce lieu * et toujours pas l'auberge de Nedaar, le pauvre, il doit être un peu déçu ... *

Heureusement, Ballerine trouve le chemin qui nous mènerait à l'infection mais Fainix était pris d'un étrange mal: ses mains rougeoyaient, sa bouche émettait des mots incompréhensibles peut être une fièvre exotique? Nous nous devons de lui trouver un remède.



Malgrès le fait que nous ayons réussi à mettre fin au règne de ces créatures opportunistes, Fainix délirait de plus en plus. Nous l'amenons aussi tôt à Frère Renau, gardien de la Flamme d'Argent. Son mal était inconnu, peut être provenait' il aussi de ces portails? Sa vie n'encourait point de danger mais sa santé mentale n'était plus ce qu'elle était. Une victime de plus à déplorer pour cette ville. Quelle perte pour notre groupe ... Qu'allons nous devenir sans lui?

* Vyoline ferma son grimoire, posa sa plume et pria pour son ami dément *

Troisième lune sortie.

J'ai du composé au mieux pour le départ de Fainix, j'espère que cette version ne vous déplaît pas.

Chère Vyoline,

c'est toujours avec autant de délectation que je lis le récit de nos aventures à travers ta plume. Je m'en veux de ne pas avoir salué plus tôt la qualité de ce travail. Voilà qui est fait.

Quel talent. Décidément entre l'habileté picturale de Needar et tes délices épistolaires je ne peux que me féliciter de vous compter parmi mes proches.

Ballerine

Pareil que Ballerine... J'osais pas laisser de message, de peur de laisser des traces de doigts

Journal des mémoires. Ecrit par et pour Vyoline.


Voici bien longtemps que je n'avais foulé les pieds dans ce sanctuaire. Havre de paix et d'un calme religieux, rien ne semblait avoir bougé en ces lieux.
Les mêmes gardes effectuaient leur surveillance comme si les évènements qui plongeaient la ville dans le chaos ne les atteignaient pas.

Sir Dryden requérait notre aide: une aura maléfique rôdait dans les archives et s'attaquaient aux sépultures des Héros de la Flamme d'Argent, morts dans les guerres incessantes pour protéger la grande Cité.

L'homme d'ossature moyenne et aux cheveux grisonnants, s'était enfermé dans son bureau par crainte que l'aura ne l'atteigne. Personne n'avait oser le déranger depuis la venue de cette ombre.



Les plus grands guérisseurs s'étaient penché sur le cas de Fainix et remède avait été distribué mais des dommages permanents étaient apparu et les sages avaient préféré l'écarter de la cité.

Pour lutter efficacement contre le nouveau mal, Sir Dryden loua les services d'une apprentie magicienne: Marouane. Cette elfe venue des tropiques avait la peau mate, les cheveux à la couleur du sel et l'air sévère. Elle portait des tenues des plus excentriques: de longues robes aux vives couleurs surmontées de poils d'animaux. Malgré un look excentrique, l'elfe respirait la jeunesse et son sourire trahissait l'apparence qu'elle voulait se donner.
Avec un peu d'inquiétude, la jeune femme nous rejoigna et nous partîmes explorer la Grande Bibliothèque après les présentations d'usage.



La mission n'avait à priori aucune difficulté et les tâches à y effectuer non plus; vérification des autels de bénédiction, purification des lieux souillés, extermination des quelques vermines y séjournant, ramener la paix aux quelques personnes à l'âme errante refusant l'outre tombe.





L'équipe s'en sortant sans trop de tracas, tout le monde se laissa un peu aller:

Skipue testant l'efficacité du matériel en tenue légère


Marouane dansant ou approfondissant ses connaissances sur la faune locale


Ballerine étant plus réservée et discrète, Nedaar n'étant pas en reste pour nous montrer ces derniers tours de troubadour

Après ces moments un peu trop festifs pour un lieu sacré, un peu de repos nous remis les idées en place pour annoncer la réussite de notre mission plus sereinement, clôturant ainsi nos péripéties et pitreries.



* Vyoline ferma son journal, un peu songeuse, sourire aux lèvres en repensant à tous ces bons souvenirs *

[u]

Quatrième Lune sortie.

La prochaine parlera de Le preuve est dans le poison.

Pour Tubercure, on s'est tellement balladé que je devrais broder énormément car mes screens sont d'une telle pauvreté ... Soit je la sors, soit on recommence une cession là bas dans un mode un peu plus hardu